Participation des Armées stationnées dans le Loiret

La Délégation du Loiret de la Fondation de la France Libre a demandé au Colonel de Rancourt de Mimérand (photo ci contre), Délégué Militaire Départemental du Loiret, Commandant la Base Aérienne 123 d'Orléans-Bricy, la possibilité que les Forces Armées stationnées dans le Loiret puissent participer à chacune des onze cérémonies.

Le Colonel de Rancourt a donné son accord et une réunion à la Délégation Militaire Départementale, organisée à sa demande, a permis à Etienne jacheet, Délégué F.F.L., de présenter le projet d'hommages aux Compagnons de la Libération et aux représentants des Forces Armées présents, de prévoir l'organisation de la participation des différentes Unités militaires basées dans le Département.

Photo de gauche : le Colonel de Rancourt s'entretient avec Marie Paule Vix, fille du Compagnon Xavier Gillot. A droite, le Colonel Luc de Rancourt et Etienne Jacheet, Délégué départemental de la Fondation de la France Libre du Loiret.

ARMEE DE L'AIR

 

Le 18 juin 2010 à Orléans, un important détachement de la Base Aérienne 123 d'Orléans Bricy participait à l'hommage officiel pour le 70ème anniversaire de l'Appel du 18 juin et aux trois Compagnons de la Libération orléanais : Gontran Gauthier (FNFL) , Jean Laquintinie (médecin au sein de la colonne Leclerc, future 2ème DB) et Philippe Ragueneau (1ère DFL puis BCRA).

 

La Base Aérienne 123 a délégué un piquet d'honneur aux cérémonies suivantes:

 

- le 26 juin 2010 à Saint Loup de Gonois, pour l'hommage à Jacques Roumeguère (1ère DFL),

- le 25 septembre 2010 à Beaugency pour l'hommage au Colonel Jean Demozay, pilote au sein des FAFL,

- le 2 octobre 2010, à Cernoy en Berry pour l'hommage au Général Henry de Rancourt de Mimérand, pilote au sein des FAFL.

Insigne de la Base Arienne d'Orléans Bricy

En mars 2011, à l'invitation du Colonel de Rancourt, Etienne Jacheet a tenu une conférence à la Base Aérienne de Bricy en présence d'environ quatre-vint personnes, conférence qui a donné lieu également à la projection du film "La France Libre, une évocation".  

Intervention E. JAcheet du lundi 29 mars
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ARMEE DE TERRE

 

43ème Bataillon de Transmissions d'Orléans

 

Une Délégation d'Officiers et Sous-Officiers a participé aux cérémonies suivantes :

- le 8 mai 2010 à Boigny sur Bionne, pour l'hommage à André Thoreau (1ère DFL),

- le 19 juin 2010 à Malesherbes, pour l'hommage à Charles de Testa (1ère DFL),

- le 18 septembre à Sury aux Bois, pour l'hommage à Jacques Bauche (FNFL puis 1ère DFL).

Insigne du 43ème Bataillon de Transmissions d'Orléans

12ème Régiment de Cuirassiers d'Olivet

 

Un piquet d'honneur a participé aux cérémonies suivantes :

- le 9 octobre 2010 à Epieds en Beauce, pour l'hommage à Xavier Gillot (médecin au sein de la 2ème DB),

- le 27 novembre 2010 à Conflans sur Loing, pour l'hommage au Général Jacques Massu (2ème DB)

HISTORIQUE DU 12ème REGIMENT DE CUIRASSIERS

 

« Le 12ème Régiment de Cuirassiers est un des régiments plus anciens de l’armée Française. Créé en 1668 par le roi Louis XIV pour son fils le Dauphin de France, il est depuis surnommé « Dauphin Cavalerie ». En 1803 l’Empereur Napoléon fait de ce régiment un régiment de cuirassiers. Ses hommes, sélectionnés pour leur grande taille et vêtus d’une cuirasse et d’un casque d’acier, constituaient l’ultime réserve de choc de la Grande Armée. Cette cavalerie lourde chargeait en un seul bloque les lignes ennemis. Ainsi, le régiment s’est illustré dans toutes les campagnes de l’Empire, de la victoire d’Austerlitz aux derniers combats de Waterloo.

Un siècle plus tard pendant la Grande Guerre il a combattu à pied dans les tranchées, abandonnant la cuirasse pour la tenue bleu horizon. Reconnus pour leur valeur et leur discipline, ceux que l’on a surnommé à l’époque les « Cuirassiers à pieds » ou « Cuirapieds » ont été de tous les grands combats, en Argonne, en Artois, sur la Somme et en Champagne. Ils seront cités plusieurs fois à l’ordre de l’armée et la Croix de Guerre sera épinglée sur leur étendard.

Unité de reconnaissance en mai 1940, le régiment est alors équipé de motos et d’automitrailleuses, et entre parmi les premier en Belgique. De Maëstricht jusqu’à la Loire, en passant par l’évacuation de Dunkerque, il livre six semaines de durs combats et malgré des conditions terribles ne faiblit pas et conserve sa cohésion. Lorsque l’ordre de cessez le feu du 27 juin lui arrive, le régiment est encore l’honneur sauf et les armes à la main, prêt à défendre Poitiers.

En 1943 le 12ème Régiment de Cuirassiers est reconstitué au Maroc comme unité de char, équipée de matériels américains. Il est intégré dans la prestigieuse 2ème Division Blindé du général Leclerc.

Il débarque avec elle en France le 1er août 1944 et va suivre son glorieux périple jusqu’au cœur de l’Allemagne. Le 12 août 1944 le régiment libère la ville d’Alençon. Le 25 août il participe à la libération de Paris en s’emparant des positions allemandes installées sur le Champ de Mars, à l’Ecole Militaire, au Jardin du Luxembourg, à la Gare Montparnasse, dans la Chambre des Députés, ainsi qu’au quai d’Orsay. Deux jours plus tard, le 27 août, il affronte dans de durs combats des unités SS pour libérer l’aérodrome du Bourget et les localités d’Aulnay Sous Bois et du Blanc Ménil. De septembre à novembre il poursuit la lutte dans les Vosges, et perce avec le reste de la division les défenses allemandes qui y sont installées. Le 23 novembre il entre le premier dans la ville de Strasbourg. Il consacrera la fin de la guerre à la libération du territoire français encore occupé, en Alsace puis à Royan. Il n’entre en Allemagne que dans les dernières semaines du conflit, qu’il termine au pied du « nid d’aigle » de Berchtesgaden, la résidence d’Hitler.

De 1945 à 1991 le régiment reste en Allemagne pour faire face à la menace du Pacte de Varsovie.

Dissous en 1991, il est recrée en 1996 à Olivet. Depuis les dernières restructurations de l’année 2009 le 12ème Régiment de Cuirassiers est le dernier représentant des 12 régiments de cuirassiers crées par Napoléon en 1803. Héritier des traditions de cette cavalerie lourde il est aujourd’hui équipé du matériel le plus puissant de l’armée de terre, le char Leclerc.

Mais comme leurs anciens de 14-18 qui ont su s’adapter à la guerre des tranchées et combattre à pied, les cuirassiers d’aujourd’hui s’adaptent en permanence aux évolutions de la situation internationale. Ces dernières années les ont vu partir sur leurs chars au Liban, mais aussi réaliser des opérations de maintien de l’ordre au Kosovo, des opérations de stabilisation au Tchad et en Côte d’Ivoire, et participer aux opérations de combat en Afghanistan par l’envoi d’unités de combat légères et d’équipes d’instructeurs.»

 

Insigne du 12ème Régiment de Cuirassiers

12ème Base de soutien du matériel de l'Armée de Terre de Gien

 

Une Délégation d'Officiers et Sous-Officiers a participé aux cérémonies suivantes :

- le 16 octobre 2010 à Lorris, pour l'hommage au Lieutenant-Colonel Marc O'Neill (Français Libres au sein des FFI),

- le 5 décembre 2010 à Ouzouer sur Loire pour l'hommage à Jean Volvey (1ère DFL).